Que deviennent-ils ?
Cela fait maintenant six ans que nous accompagnons les premiers pas de jeunes aspirants auteurs-réalisateurs de court métrage avec La première des marches. Des premiers pas, parfois hésitants, parfois assurés, mais qui sont à l’aune d’un long chemin encore à parcourir, celui de concrétiser leur rêve, réaliser leur film. Mais que deviennent-ils ? Où en sont-ils dans leur projet ? Rencontre avec quatre d’entre eux dont les parcours forcément singuliers sont le reflet d’autres aventures individuelles…
Ceux qui passent de l’autre côté
Le processus entamé, entre autres par la participation à La première des marches, résulte pour certains à l’envie de passer plutôt de l’autre côté et de produire le cinéma ou d’accompagner la création artistique des autres. Leu-Wenn Delabie a créé sa propre activité avec l’association audiovisuelle Les Faquins qui développe la production, l’éducation aux images, la location de matériel…
La quête du graal : un producteur et le financement !
Amandine Vidal vient de finaliser son documentaire Ladie Burger. Elle entame maintenant le travail d’inscription et d’envoi de son film aux festivals.
Producteur associatif Carmen.
Financement du Fonds émergence de Pictanovo et grâce au crowdfunding.
Matthieu Genet a également trouvé une productrice en Caroline Roussel d’Arturo Mio et ils viennent tout juste de déposer le dossier Le Saut du chevreuil pour une aide avant réalisation au CNC ainsi qu’au Fonds court métrage de Pictanovo.
Chaque année, La première des marches organise le déplacement de quelques participants de l’édition antérieure à l’Espace Kiosque du Festival international du film d’Aubagne grâce à un partenariat ad hoc. L’Espace Kiosque constitue une opportunité pour une vingtaine de participants sélectionnés au niveau national de rencontrer pendant une journée plusieurs producteurs aguerris. En 2021, Lintang Ratuwulandri, Jonathan Bertrand, Juliette Ville et Cloé Coutel bénéficieront de ce temps qualitatif pour faire avancer leur projet.
Cloé Coutel a également créé l’association lilloise Malpolies avec deux autres anciens participants de La première des marches avec comme objectif d’accompagner des jeunes auteurs de cinéma et tout particulièrement des femmes.