Retour sur Web social, terrain de jeu sans limite
Rencontre régionale du pôle 2022
Découvez les contenus et replays de la journée organisée par l’Acap, le mardi 25 janvier 2022 à Amiens et en live, dédiée aux relations entretenues par les jeunes avec les réseaux sociaux.
En tant que pôle régional d’éducation aux images et dans la continuité d’un premier volet de rencontres menées en 2020, entièrement en ligne Rêver les écrans demain, l’Acap poursuit son travail de passage au crible des usages des écrans.
En 2022, Web social, terrain de jeu sans limite, rendez-vous professionnel à résonance régionale, était à Amiens. À travers des conférences, des tables rondes, des projections, des récits d’expériences, ce deuxième volet pointait la loupe sur les plateformes sociales. L’objectif de cette journée était de faire dialoguer ensemble professionnels et artistes invités en vue de nourrir le travail de chacun en faveur d’un accompagnement autour des images et du cinéma dans le parcours de l’adolescent.
Cet événement ouvert à tous, a rassemblé 120 professionnels et a fait près de 1 100 vues en ligne.
Cette journée était organisée avec le soutien du Ministère de la Culture – DRAC Hauts-de-France, de la Région Hauts-de-France et en partenariat avec la Maison de la Culture d’Amiens.
Les réseaux sociaux et les adolescents : comment s’y retrouver ?
86 % des jeunes interrogés dans l’étude Les jeunes, les images, les écrans ont déclaré avoir un compte sur au moins un réseau social, et 70 % l’ont créé avant l’âge légal de 13 ans.
C’est la première génération à ne pas connaître ce qu’aura été la vie non connectée. Les jeunes naviguent sans difficulté entre les applications et les utilisent pour communiquer simplement avec leurs amis, leur famille ou leur école, mais aussi pour inventer, créer… Ce terrain de jeu semble sans limite pour les imaginaires et donne l’impression d’une infinie possibilité d’appropriations. Fertiles pour la créativité, la participation et l’expression, les plateformes sociales restent néanmoins un terrain miné d’intentions manipulatrices et bridé par le mécanisme des algorithmes.
Que faire de cette contradiction ? Comment s’emparer de cette réalité d’une jeunesse largement connectée pour poursuivre les actions d’ouverture culturelle, de développement du goût pour le cinéma et d’émancipation citoyenne ?