Chaque année, la période de l’appel à candidatures La première des marches coïncide avec la fin de la session précédente. C’est avec un petit pincement au cœur que nous avons assisté au pitch final de nos participants au Festival International du Court Métrage de Lille. Comme un arrêt sur image à cet instant charnière de son parcours où la fin de cette aventure s’achève, mais où une autre tout aussi exaltante se profile, Juliette Ville, la veille de son pitch, revient sur notre accompagnement.

« Soulagée et anxieuse » sont ses premiers mots. L’ambivalence des ressentis face à la situation est palpable. Pendant un an de réunions et d’ateliers, de rencontres avec des professionnels du cinéma, elle s’est investie corps et âme dans son projet de film. Remise en question, doutes, tentatives, échecs ont été des étapes nécessaires pour elle pour aboutir à un dossier de court métrage solide, prêt à affronter des producteurs. « La première des marches, c’est une expérience où on est chahuté, dans le sens positif du terme. On apprend à argumenter et à défendre son point de vue, mais au final c’est davantage un travail sur soi ».

Au delà de ce travail acharné, c’est aussi et surtout des moments de partages constructifs avec les autres participants, à la fois bienveillants et intéressants, que retient Juliette et qui lui ont permis d’avancer. En suivant les recommandations, notamment de la productrice référente Delphine Schmit, ce suivi de longue durée lui a permis de prendre le temps et le recul nécessaires pour être plus forte afin de défendre son projet. C’est à présent moins « troublée » que Juliette est prête à franchir la grande porte avec pour seul objectif la sortie en images de son scénario.

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