Après 3 mois de fermeture, les cinémas vont enfin pouvoir réouvrir et ce dès le 22 juin. Habituellement la semaine cinématographique débute un mercredi mais qu’à cela ne tienne le plaisir retrouvé balaie le cadre réglementaire pour cette fois. Cette réouverture sera globale et simultanée, dans tous les cinémas de France : un choix validé en concertation, par souci de cohésion – reflet de l’esprit qui règne au sein du secteur – et d’équité entre petits et plus grands cinémas. Entre l’annonce du Premier ministre et la réouverture, quatre semaines sont nécessaires aux exploitants pour préparer l’accueil des publics (mise aux normes sanitaires) et construire une programmation. Pour les y aider, nous avons par anticipation commandé et financé du matériel et consommables essentiels à la réouverture des salles de notre réseau.
Les consignes sanitaires sont simples et claires. Elles protégeront autant les exploitants que les publics : 50% d’utilisation de la jauge en salle, des marquages de distanciation physique, l’accès à une borne de désinfection, des flux non croisés et des inter-séances plus longues. Le port du masque ne sera donc pas obligatoire en salle. Les spectateurs devront se placer à un siège d’écart, à moins qu’ils ne soient en couple ou en famille.
Quant à la programmation, il apparaît que les ressorties seront bien au rendez-vous – peu de films sont sortis de façon prématurée sur les plateformes – et les nouveautés nombreuses. Nous pourrons donc aller voir De Gaulle de Gabriel Le Bomin, La Communion de Jan Komasa qui a remporté le prix du meilleur film européen au festival de Toronto ou Nous les chiens (conseillé à partir de 8 ans) pour ne parler que des films du 22 juin. Plus le temps passe, plus le public a indiqué vouloir retourner en salle de cinéma : nous étions 56% début juin. Espérons que l’adéquation entre ces attentes et l’offre soit au rendez-vous pour que continue à vivre le cinéma !
Afin d’obtenir des clés de compréhension de leurs usages, nous avons mis en place une grande enquête inédite en région. A travers un questionnaire en ligne que nous avons réalisé avec des jeunes, une sociologue et des professionnels de la jeunesse, nous procédons à une radiographie sincère et réaliste de la consommation des écrans et des usages par et pour les jeunes.