La première des marches#5, notre accompagnement pour les jeunes aspirants réalisateurs, n’a pas cessé malgré le confinement. Les séances de travail en groupe et individuelles se sont poursuivies et se poursuivent tous les mois, mais à distance. C’est différent, mais comme un moment précieux à choyer dans un contexte difficile, cette bulle de travail n’en demeure pas moins fructueuse. Cloé, une participante confirme « …travailler à distance implique une capacité d’écoute et d’échange différente. Les rendez-vous étant plus concis, il nous a fallu être doublement concentrés lors des échanges et peut-être qu’en un sens, cette attention a pu permettre d’être plus productifs ou tout simplement plus pertinents dans nos retours sur le travail des autres. » Ces séances qui durent en principe une journée pour l’ensemble des six participants sont réparties à présent en deux séances pour la moitié du groupe. Maintenir le processus d’écriture est indispensable pour ne pas perdre la dynamique de travail. Certains avancent à grands pas et sont déjà prêts à déposer leur dossier au CNC pour une aide à l’écriture ou à contacter un producteur alors que d’autres ont encore besoin de temps pour revoir leur séquencier. Certes la visioconférence ne permet pas la même vie, ni le même sentiment de groupe que d’habitude, mais le temps est mis au profit de l’écriture.