Inspirée par le cinéma et la photographie, Pauline Di Valentin compose ses tableaux comme des arrêts sur image, laissant ainsi la scène dans une temporalité irréelle, et le spectateur libre d’en imaginer le récit. 

Chacune de ses constructions, villas, parfois italiennes, californiennes ou japonaises, semble se dresser sur un même territoire inconnu, couvert d’une jungle luxuriante, peuplée de cascades et de palmiers. La végétation envahissante dont le mélange des espèces fait perdre tout repère avec un paysage existant, isole les lieux encore plus indéfinissables, comme une sorte de paradis perdu à peine dérangé par la présence humaine. Les édifices rappellent parfois l’architecture du brutalisme, dont l’austérité est annihilée par les ornementations et les mosaïques de marbrure d’un rose pastel qui procure l’apaisement voire l’émerveillement, un rose qui devient le fil conducteur de ces récits imaginaires.