SÉBASTIEN BETBEDER RENCONTRE DES EXPLOITANTS
Alors qu’il tourne Les Braves, la suite de son court métrage Jusqu’à l’os dans la région, le réalisateur Sébastien Betbeder a accepté notre invitation et a rencontré des exploitants de salle de cinéma…
C’est à Amiens, la ville où se situent nos bureaux, qu’une partie de ce long métrage, Les Braves, s’est tourné. Ajoutez à cela, un des rôles principaux joué par Nicolas Belvalette, dit Usé, une des figures emblématiques de la scène musicale underground amiénoise, et ancien candidat « ubuesque » aux municipales de 2014, cela donnait quelques raisons à notre équipe d’imaginer des connexions entre le tournage et nos partenaires.
Comme nous mesurons à quel point il est important, surtout en ce moment, de revenir à l’essence même de ce qui anime le travail de chacun, nous avons voulu impulser une rencontre entre des exploitants de salle de cinéma et l’équipe de tournage. Le temps d’une soirée, après la diffusion au Ciné St-Leu du court métrage Jusqu’à l’os, suivie d’échanges entre la responsable de production, Sarah Derny et le réalisateur, Sébastien Betbeder, plusieurs exploitants de la région ont pu assister au tournage du film dans l’église St-Leu et les rues d’Amiens. Ils ont été revigorés par l’histoire de cette vraie rencontre musicale entre le réalisateur et Usé à l’origine du scénario et ont été portés par l’énergie de cette aventure humaine et collective.
Cette collaboration avec la production Envie de tempête, ne s’arrête pas là. Dans quelques mois, grâce à la présence de notre photographe associé, Gaël Clariana, sur le tournage, une nouvelle exposition pédagogique accompagnera les projets de sensibilisation au cinéma et aux images. Nous imaginerons également de multiples actions culturelles pour tous les publics, que ce soit en salle de cinéma ou en salle de classe, pour accompagner le film quand il sortira…
Bonus : une anecdote du tournage
Nicolas Belvalette : « Un matin, hyper tôt, au bord de la mer, il fait -4°, il y un vent de 120 km/h, la scène commence dans une voiture retournée, on a donc la tête à l’envers, j’ai du vomi sur le visage et je dois dire un texte, tout le temps le même. On coupe, on reprend, avec toujours le même texte, le vent s’engouffre en rafale, à chaque fois qu’on ouvre la portière, et on me remet du vomi sur la tête pour que ça soit raccord à chaque fois… L’enfer… Pour le coup quand on est sorti de la voiture on était vraiment mal ! »